L’oxygénothérapie de longue durée (OLD) demeure à ce jour le seul traitement susceptible d’augmenter la survie des patients atteints de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) avec insuffisance respiratoire chronique sévère. Si les indications se sont affinées, ces critères répondent à des enjeux médicaux et économiques majeurs, notamment dans un contexte où la France compte près de 16 000 à 20 000 nouveaux patients traités chaque année par OLD (source : INSEE, Assurance Maladie).
Le rationnel est simple : alors que la BPCO touche environ 3,5 millions de Français et que seuls 30 % seraient diagnostiqués (source : Santé Publique France, 2023), les patients à un stade sévère développent une hypoxémie chronique responsable de symptômes, d’exacerbations, et d’une diminution majeure de la qualité de vie et de l’espérance de vie. L’apport d’oxygène vise donc à corriger l’hypoxémie, ralentir la progression des complications, et diminuer la mortalité.