La généralisation de la spirométrie en soins primaires reste un objectif-clé pour améliorer le diagnostic précoce : une étude menée sur 12 000 patients de médecine générale montre qu’un interrogatoire bien mené et la réalisation d’une spirométrie adaptée triplent le taux de détection des BPCO modérées (BMJ, 2021).
Quelques limites persistent : accès inégal au matériel, formation insuffisante du personnel, méfiance sur la qualité des spirométries hors consultation spécialisée. Les recommandations 2023 encouragent pourtant à dépasser ces freins avec des outils standardisés et des formations validées (HAS, OMS).
À l’avenir, les tests de la fonction pulmonaire simplifiés ou portatifs, les campagnes de dépistage ciblé, et une meilleure sensibilisation des professionnels pourraient rapidement réduire l’errance diagnostique et les retards de prise en charge.